Analyse commentée. Les seniors, une cible privilégiée pour la pollution atmosphérique. Editorial Numéro thématique. Pollution atmosphérique et personnes âgées : spécificités

Publié le 1 octobre 2005
Mis à jour le 6 septembre 2019

L'hypothèse d'une fragilité plus importante des sujets âgés à la pollution atmosphérique n'est pas récente. Au cours du grand épisode de "smog" à Londres durant l'hiver 52, caractérisé par une élévation brutale de la pollution acidoparticulaire, c'était déjà dans les tranches d'âge les plus élevées qu'avaient été constatés les taux de mortalité les plus importants. Face à ce nouveau problème de santé publique, les rédacteurs d'Extrapol ont commenté neuf études récentes sur ce que l'on sait aujourd'hui des effets de la pollution atmosphérique chez les sujets âgés. Plusieurs questions, en effet, se posent. Que sait-on des effets de la pollution atmosphérique chez les personnes âgées ? Existe-t-il une plus grande sensibilité de celles-ci vis-à-vis de ce facteur de risque ? A-t-on connaissance de facteurs prédisposant à cette éventuelle sensibilité ? L'expérimentation a-t-elle confirmé les données des études épidémiologiques ? Enfin, quels mécanismes physiopathologiques seraient susceptibles d'expliquer une plus grande fragilité des personnes âgées à la pollution atmosphérique ? Les auteurs des travaux présentés ici se sont efforcés de répondre à l'une ou l'autre de ces différentes questions. (Extrait de l'article)

Auteur : Tessier JF, Bartaire JG
Extrapol. Epidémiologie et pollution atmosphérique. Analyse critique des publications internationales, 2005, n°. 26, p. 3-5