Analyse commentée. Exposition à la pollution urbaine par le dioxyde d'azote (NO2) et risque d'infarctus du myocarde. Numéro thématique. Effets à long terme de la pollution atmosphérique : études européennes

Publié le 1 septembre 2006
Mis à jour le 6 septembre 2019

Cet article est une analyse commentée de l'étude suivante : Grazuleviciene R, Maroziene L, Dulskiene V, Malinauskiene V, Azaraviciene A, Laurinaviciene D, Jankauskiene K. Exposure to urban nitrogen dioxide pollution and the risk of myocardial infarction. Scand J Work Environ Health. 2004 Aug;30 (4):293-8. Ce travail a pour but d'étudier le risque de survenue d'un infarctus du myocarde après une exposition à long terme au dioxyde d'azote atmosphérique. Cette étude a concerné la population masculine de la ville de Kaunas (400 000 habitants) en Lituanie caractérisée par une pollution urbaine d'origine automobile principalement. Le dioxyde d'azote a été choisi comme indicateur d'exposition à cette pollution urbaine et seuls les hommes ayant survécu à leur épisode aigu d'infarctus du myocarde ont été inclus dans l'analyse. Ce travail sur le NO2 est tout particulièrement intéressant dans le contexte français qui affiche un taux de diésélisation du parc important ; les taux d'émission d'oxydes d'azote et plus particulièrement de NO2 étant plus importants que ceux des véhicules à motorisation à essence. (Extrait de l'article)

Auteur : Ruidavets JB, Delmas V
Extrapol. Epidémiologie et pollution atmosphérique. Analyse critique des publications internationales, 2006, n°. 29, p. 24-6