Analyse commentée. Effets à court terme des particules en suspension sur la mortalité des personnes âgées : résultats de 28 villes participant au projet APHEA 2. Numéro thématique. Pollution atmosphérique et personnes âgées : spécificités

Publié le 1 octobre 2005
Mis à jour le 6 septembre 2019

Cet article est une analyse critique d'une étude publiée dans la revue European Respiratory Journal, 2003;21:suppl.40, 28s-33s. Cette étude a pour objectif d'estimer les effets à court terme des particules en suspension de taille inférieure à 10 um (PM10) sur la mortalité des personnes âgées de plus de 65 ans afin de vérifier la plus grande sensibilité de cette population à la pollution atmosphérique. Il a pour but également de déterminer les facteurs explicatifs de l'hétérogénéité des résultats sur l'ensemble des villes. Les résultats obtenus montrent que l'augmentation du risque de décéder associé à une augmentation des niveaux de PM10 ou de fumées noires est plus importante chez les personnes âgées de 65 ans et plus qu'en population générale. Elle souligne également que l'effet sanitaire des PM10 et des fumées noires est comparable. Ces résultats sont similaires à ceux obtenus dans d'autres études. Cet article donne une bonne vision d'ensemble du programme APHEA : son historique, ses objectifs. Il est surtout intéressant sur le plan des résultats puisqu'il a permis, d'une part, d'identifier les personnes de plus de 65 ans comme une population plus sensible à la pollution atmosphérique et, d'autre part, de mettre en évidence des facteurs explicatifs de l'hétérogénéité des résultats entre les villes. Ce travail constitue donc une véritable avancée par rapport à la première phase du projet APHEA. (Extraits de l'article)

Auteur : Chardon B, Saison JY
Extrapol. Epidémiologie et pollution atmosphérique. Analyse critique des publications internationales, 2005, n°. 26, p. 14-6