Analyse commentée. Association entre les décès par maladies coronariennes et la pollution atmosphérique particulaire ambiante : les femmes sont-elles plus à risque ? Numéro thématique. Effets à long terme de la pollution atmosphérique : études nord-américaines

Publié le 1 décembre 2006
Mis à jour le 6 septembre 2019

Cet article est une analyse commentée de l'étude suivante : Chen LH, Knutsen SF, Shavlik D, Beeson WL, Petersen F, Ghamsary M, Abbey D. The association between fatal coronary heart disease and ambient particulate air pollution: Are females at greater risk? Environ Health Perspect. 2005 Dec;113(12):1723-9. Des travaux épidémiologiques ont montré une augmentation du risque de décès pour maladies cardio-pulmonaires, maladies respiratoires non cancéreuses, cancer de l'appareil respiratoire en relation avec une exposition chronique aux particules atmosphériques ambiantes. Des études portant sur les effets à court terme ont mis en évidence que les particules atmosphériques augmentaient le risque d'arythmie cardiaque, les réponses inflammatoires, la viscosité plasmatique ainsi que d'autres marqueurs sanguins. Ces effets observés fournissent des mécanismes par lesquels une exposition chronique à la pollution ambiante est associée à un risque de maladies coronariennes. Ce travail avait pour objectif d'étudier le risque de décès par maladie coronarienne associée à une exposition à long terme aux particules atmosphériques dans la cohorte AHSMOG (Adventist Health Study on the Health Effects of Smog). Cette étude propose des résultats cohérents avec ceux des autres cohortes publiés montrant un effet sur la mortalité associé à une exposition chronique à la pollution atmosphérique urbaine. (Extraits de l'articles)

Auteur : Filleul L, Bourquin P
Extrapol. Epidémiologie et pollution atmosphérique. Analyse critique des publications internationales, 2006, n°. 30, p. 21-3