Air pollution: a new respiratory risk for cities in low-income countries

Publié le 1 mars 2003
Mis à jour le 6 septembre 2019

Depuis les grands accidents survenus dans les années soixante, la pollution atmosphérique est habituellement considérée comme un facteur de risque respiratoire dont les effets sont le plus souvent étudiés dans les pays industrialisés. Notre objectif est de montrer que désormais les pays du sud doivent eux-aussi prendre en compte ce facteur de risque. Après un rappel des caractéristiques de la pollution atmosphérique, de leurs conditions de diffusion, ainsi que de leurs principaux effets connus à ce jour sur la santé (effets à court et à long terme), nous abordons les situations spécifiques qui différencient les villes du nord et du sud. Du fait de leur industrialisation tardive, les villes du sud doivent affronter aujourd'hui une pollution due aux sources industrielles et au trafic urbain avec des véhicules polluants. Le cas de l'Algérie et le Maroc illustre cette situation et ses risques potentiels sur la santé. Prévenir les risques respiratoires de la pollution dans les grandes agglomérations du sud implique la mise en place rapide dans celles-ci de mesures systématiques des niveaux de polluants et d'une surveillance épidémiologique. Cette stratégie n'a de chance de réussir que si elle est soutenue par un partenariat fort des pays du nord. (R.A.)

Auteur : Nejjari C, Filleul L, Zidouni N, Laid Y, Atek M, El Meziane A, Tessier JF
The international journal of tuberculosis and lung disease, 2003, vol. 7, n°. 3, p. 223-31