Infarctus du myocarde

L’infarctus du myocarde est dû à l’obstruction d’une artère coronaire qui alimente le cœur en sang et donc en oxygène. Cette privation entraîne une insuffisance cardiaque puis un arrêt cardiaque. 

Mis à jour le 25 juin 2019

Infarctus du myocarde : la maladie

L’infarctus du myocarde, l’obstruction d’une artère coronaire

L’infarctus du myocarde (IDM) ou nécrose myocardique, constitue la forme la plus grave des cardiopathies ischémiques (CPI) ou maladies coronariennes. Les formes aiguës de ces pathologies sont aussi appelés plus communément syndromes coronaires aigus (SCA). L’IDM est dû à l’insuffisance des apports en oxygène au muscle cardiaque (myocarde) du fait du développement et des complications de l’athérosclérose au niveau d’une (ou plusieurs) artère(s) coronaire(s). L’occlusion des artères coronaires peut être plus ou moins complète et plus ou moins brutale. Le défaut d’apport en oxygène qui en résulte peut entraîner des lésions du myocarde de gravité variable, allant de l’ischémie à la nécrose myocardique.

Les principaux facteurs de risque individuels des infarctus du myocarde sont l’âge, le sexe masculin, le tabac, l’hypercholestérolémie, le diabète, l’obésité, l’hypertension, le stress et la sédentarité. Des facteurs environnementaux comme la pollution atmosphérique ont également été identifiés comme facteurs de risque de cardiopathies ischémiques dont l’infarctus du myocarde.

La létalité hospitalière suivant un infarctus du myocarde a été estimée à 7,2 % en 2013. Celle-ci est 2 fois plus élevée chez les femmes (10,8 %) que chez les hommes (5,6 %).
Cet écart s’explique essentiellement chez les femmes par un âge plus avancé à la survenue de l’infarctus du myocarde (en moyenne de 10 ans plus élevé) et la présence de plus de comorbidités. En effet, il existe un risque accru d’hémorragies chez les femmes par rapport aux hommes, lié aux techniques invasives de prise en charge de l’infarctus du myocarde, qu’elles soient diagnostiques (coronarographie) ou thérapeutiques (angioplastie, thrombolyse…).

Les chiffres-clés de l’infarctus du myocarde
Infographie concernant l’infarctus du myocarde

Renseignements administratifs des registres des cardiopathies ischémiquesAfficherMasquer

  • Registre des cardiopathies ischémiques du Bas-Rhin

Responsable scientifique
Docteur Marie MOITRY, Médecin - Assistante Hospitalo-Universitaire 
Laboratoire d’épidémiologie et de santé publique. Faculté de Médecine. Université de Strasbourg
4 rue Kirschleger 67085 STRASBOURG Cedex
Téléphone : +33(0)3 68 85 40 20
Télécopie : +33(0)3 68 85 31 89
Courriel : mmoitry@unistra.fr

Responsable administratif
Professeur Michel VELTEN, Médecin - PU-PH
Laboratoire d’épidémiologie et de santé publique. Faculté de Médecine. Université de Strasbourg
4 rue Kirschleger 67085 STRASBOURG Cedex
Téléphone : +33 (0)3 68 85 31 95
Télécopie : +33 (0)3 68 85 31 89
Courriel : michel.velten@unistra.fr

  • Registre des cardiopathies ischémiques de Haute-Garonne

Responsable scientifique et administratif
Professeur Jean FERRIERES, Médecin – PU-PH
Département d’Epidémiologie, Faculté de Médecine de Toulouse
37 Allées Jules GUESDE 31062 TOULOUSE Cedex 9
Téléphone : +33 (0)5 61 14 59 49
Télécopie : 33 (0)5 61 14 56 27
Courriels : jean.ferrieres@univ-tlse3.fr ; ferrieres.j@chu-toulouse.fr

  • Registre des cardiopathies ischémiques de la Communauté de Lille

Responsable scientifique et administratif
Professeur Philippe AMOUYEL, Médecin – PU-PH
Service d’Epidémiologie et de Santé Publique / INSERM U1167
Institut Pasteur de Lille
1 rue Calmette 59019 Lille cedex
Téléphone : + 33 (0)3 20 87 77 10
Télécopie : +33 (0)3 20 87 78 94
Courriel : philippe.amouyel@pasteur-lille.fr
Co-investigateur principal du registre : Docteur Michèle MONTAYE
Investigation en recherche et santé publique : Docteurs Jean DALLONGEVILLE et Aline Meirhaeghe.