Bilharziose urogénitale

La bilharziose urogénitale est une affection parasitaire due à Schistosomia haematobium. L’être humain s’infecte dans des eaux contaminées. Des cas autochtones sont décrits en Corse.

 

Mis à jour le 17 juin 2019

Bilharziose urogénitale : données

Des cas de bilharziose urogénitale en Corse du sud 

Depuis à sa détection en 2014 dans la rivière Cavu en Corse-du-Sud, la surveillance de la de bilharziose urogénitale autochtone a permis d’identifier :

  • 106 cas de bilharziose uro-génitale en 2014 en lien avec des baignades dans la rivière Cavu en Corse- du-Sud durant la saison estivale 2013 recensés à l’issue d’une campagne de dépistage national.
  • Automne 2015 : nouveau cas probable de bilharziose uro-génitale en lien avec des baignades dans ce même cours d’eau durant l’été 2015,
  • Depuis 2016 : neuf nouveaux cas de bilharziose uro-génitale en lien avec des baignades dans la rivière du Cavu et/ou de la Solenzara ont été rapportés auprès de Santé publique France :
    • deux cas probables sérodiagnostiqués en mars 2016 dans une même famille (baignades en août 2015 dans le Cavu) ;
    • deux cas ont été confirmés dans une deuxième famille par la mise en évidence d’œufs de schistosomes dans les voies urinaires en février 2017 (baignades en août 2015 et août 2016 dans le Cavu) ;
    • deux cas confirmés rapportés en septembre 2017, dans un groupe de 7 personnes (baignades en juillet 2016 et 2017 dans le Cavu) ;
    • un cas confirmé diagnostiqué mi-février 2018 chez un enfant (dépisté négatif en 2014, cet enfant s’est baigné dans le Cavu en 2015, 2016, 2017 et dans la rivière Solenzara en 2015). Le dépistage des membres de sa famille a pour le moment mis en évidence un autre cas sur la base d’un test sérologique positif ;
    • un cas probable signalé fin décembre 2017 rapportant comme seule exposition à risque des baignades en août 2016 dans la Solenzara.