Arrêter de fumer, manger mieux, bouger plus... 5 bonnes résolutions santé en 2020

Services d’aide à distance, sites, applications, Santé publique France met à disposition de nombreux outils avec des conseils et astuces pour adopter les bons gestes et augmenter vos chances de réussite

Publié le 8 janvier 2020
Dans cet article

1. J'arrête de fumer

L'arrêt du tabac est le numéro 1 des bonnes résolutions chaque année. Préserver sa santé et celle de ses proches, faire des économies, toutes les raisons sont bonnes et les ressources pour aider les futurs ex-fumeurs sont nombreuses.

Si l'envie est là, la motivation a souvent besoin d'un coup de pouce…

Parce que l'arrêt du tabac est un véritable défi pour de nombreux fumeurs, Santé publique France a créé Tabac info service, un dispositif d'information et d'aide adapté à tous les profils de fumeurs, de l'adolescent à l'adulte. Tabac Info Service vous aide à choisir la stratégie la mieux adaptée et vous accompagne tout au long de votre nouvelle vie sans tabac. Son efficacité a été démontrée !

  • Ligne téléphonique 3989 : conseils, suivi personnalisé et gratuit proposé par des tabacologues (service gratuit + prix d'un appel), du lundi au samedi de 8h à 20h.
  • Site internet tabac-info-service.fr : informations en ligne, tests pour faire le point sur votre dépendance ; posez une question à un tabacologue, trouvez des coordonnées.
  • Application mobile : coaching personnalisé et gratuit.
  • Facebook : partagez votre expérience, et encouragez les ex-fumeurs sur la page

Plus d’informations sur les enjeux de santé du tabac et notre action : voir le dossier TABAC

2. Je ne dépasse pas les repères : "pour ma santé, l'alcool, c'est maximum 2 verres par jour, et pas tous les jours"

En France, la consommation d'alcool est fortement liée aux relations sociales. Dîner en famille, apéritif avec des amis, pot de départ au bureau… nombreuses sont les occasions de boire un verre avec son entourage. Si l'alcool est souvent associé à la convivialité, la consommation d'alcool est aussi à l'origine de nombreuses maladies (hémorragie cérébrale, cancers, hypertension…) et les risques pour la santé existent dès le premier verre quotidien.

"Pour votre santé, l'alcool c'est maximum 2 verres par jour, et pas tous les jours", cette formule résume les nouveaux repères de consommation d'alcool élaborés dans le cadre des travaux d'expertise de Santé publique France et de l'INCa rendus publics en 2017.

Pour cette raison, et dans une logique de réduction des risques, Santé publique France a lancé depuis 2018 plusieurs dispositifs de prévention des conséquences néfastes de l’alcool sur la santé. En 2020, ce sont trois dispositifs, initiés en 2019, qui seront ainsi poursuivis, traduisant un engagement sur toute l’année et sur le long terme que porte Santé publique France : 

  • l’un concerne la connaissance et la compréhension des repères (« Pour votre santé, l’alcool c’est maximum 2 verres par jour, et pas tous les jours »), 
  • le deuxième est à destination des femmes enceintes et de leur entourage (« Zéro alcool pendant la grossesse »), 
  • et le troisième s’adresse spécifiquement aux jeunes (« Amis aussi la nuit »).

Par ailleurs, pour vous aider à faire le point sur votre consommation, Santé publique France a créé un alcoomètre qui permet, à partir de quelques questions, d’évaluer votre consommation hebdomadaire d’alcool au regard des nouveaux repères et d’estimer les risques liés à cette consommation. Il est disponible depuis la page d’accueil du site www.alcool-info-service.fr.

Alcool-info-service : ce dispositif d’aide à distance offre aux personnes concernées comme à leur entourage un espace d’écoute confidentiel à travers une ligne téléphonique 0 980 980 930 et un tchat animé par des professionnels qualifiés. Le site met à la disposition du public de nombreuses informations, des outils, comme l’alcoomètre permettant d’évaluer sa consommation d’alcool et un annuaire national des structures spécialisées en addictologie. Le site dispose également d’un espace réservé aux jeunes et un autre destiné aux professionnels de santé.

Plus d’informations sur les effets de l’alcool sur la santé et notre action : voir le dossier alcool

3. Je mange mieux

Autre bonne résolution du début d'année : avoir une alimentation plus équilibrée. Si les repères nutritionnels du Programme national nutrition santé1 (PNNS), indispensables à une bonne alimentation, sont plutôt bien connus2, il n'est pas toujours aisé de les mettre en application dans la vie de tous les jours.

32%

des adultes sont en surpoids et 17% sont obèses en France selon l'étude Esteban

Santé Publique France invite les Français à faire un premier pas vers une meilleure alimentation avec la campagne « Commencez par améliorer un plat que vous aimez déjà » lancée en octobre 2019. Cette campagne renonce à communiquer un comportement idéal au profit d’un comportement facilement appropriable. Elle s’appuie sur la stratégie du petit pas : c’est en commençant par manger un peu mieux tous les jours que l’on modifie ses habitudes, sans pour autant renoncer au plaisir. La campagne s’appuie sur les nouvelles recommandations alimentaires élaborées par Santé publique France à partir des travaux de l’Anses et du HCSP.

Les recommandations alimentaires simplifiées pour les adultes sont reparties en trois catégories :

  • Augmenter sa consommation de fruits et légumes, de légumes secs et de fruits à coque non salés, son activité physique et le « fait maison ».
  • Aller vers les aliments bio, de saison, ou produits localement, une consommation en alternance de poissons gras et maigre, une consommation suffisante mais limitée de produits laitiers, des féculents complets, de l’huile de colza et de noix riche en oméga 3 et de l’huile d’olive.
  • Réduire la viande, la charcuterie, l’alcool, les produits et les boissons sucrés, les produits salés, les produits avec un Nutri-Score D et E, le temps passé assis.
Affiche à télécharger

Pour vous aider à améliorer votre alimentation, le site mangerbouger.fr propose notamment les recettes préférées des Français revisitées de manière plus saine. Mangerbouger.fr vous propose également d'évaluer votre niveau d'activité physique grâce à un questionnaire en ligne (élaboré par l'Organisation mondiale de la santé).

Plus d’informations sur la nutrition et notre action : voir le dossier nutrition et activité physique

1 Lancé en 2001, le PNNS est un plan de santé publique visant à améliorer l'état de santé de la population en agissant sur l'un de ses déterminants majeurs : la nutrition. Pour le PNNS, la nutrition s'entend comme l'équilibre entre les apports liés à l'alimentation et les dépenses occasionnées par l'activité physique.
2 74 % des personnes âgées de plus de 15 ans citent le repère relatif aux fruits et légumes et 68 % celui du groupe 'viandes et volailles, produits de la pêche, œufs" selon une enquête réalisée par Santé publique France en 2011.
3Étude de santé sur l’environnement, la biosurveillance, l’activité physique et la nutrition (Esteban), Chapitre Corpulence. Saint-Maurice : Santé publique France, 2017. 42 p.

4. Je bouge plus

Grâce à manger-bouger.fr, trouvez également des activités qui vous font envie ou qui s'inscrivent naturellement dans votre vie en consultant les fiches d'activités physiques. Et comme être actif/ve au quotidien n'est pas forcément chose facile avec un emploi du temps chargé, le planificateur d'activités physiques vous permettra d'organiser vos activités de la semaine. Il est en effet démontré que planifier des temps de pratique d'activité physique est une solution efficace pour passer du stade de l'intention à la pratique. Alors en 2020 plus d'excuses pour ne pas chausser ses baskets.

Plus d’informations sur les bienfaits de l’activité physique et notre action : voir le dossier nutrition et activité physique

5. Je me protège et je protège les plus fragiles en adoptant les 4 gestes barrières de l’hiver

Les virus de l’hiver sont chaque année à l’origine notamment d’épidémies de grippe, de gastro-entérite et de bronchiolite. Ces trois maladies touchent des millions de personnes chaque année et impactent fortement les structures de soins au cours de l’hiver. Des simples gestes de prévention peuvent réduire le risque de contamination.

4 gestes barrières pour réduire les risques de contamination :

  • Porter un masque jetable dès l’apparition des premiers signes (fièvre, toux, éternuement) quand on est en cas de contact avec des personnes âgées, des bébés, des personnes qui ont une maladie chronique ou des femmes enceintes.
  • Se laver les mains régulièrement à l’eau et au savon (de préférence liquide) pendant 30 secondes. Se laver les mains systématiquement :
    • avant de préparer les repas, de les servir ou de manger
    • après être allé aux toilettes
    • après chaque sortie à l’extérieur
    • après avoir pris les transports en commun (bus, car, train, métro), en arrivant au bureau ou chez soi
    • après s’être mouché, avoir toussé ou éternué
    • avant et après s’être occupé d’un bébé
    • après avoir rendu visite à une personne malade
  • Utiliser un mouchoir à usage unique pour se moucher, le jeter à la poubelle puis de se laver les mains.
  • Éternuer ou tousser dans le pli du coude. Si ce n’est pas possible (ex : enfant tenu dans les bras), se couvrir la bouche avec un mouchoir à usage unique avant de le jeter ou tousser ou éternuer dans ses mains : dans ces deux situations, il faut se laver les mains dès que possible pour ne pas contaminer des personnes ou des objets.

Plus d’informations sur les virus hivernaux et notre action : voir le dossier virus hivernaux